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Le blog quasi-optimiste
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31 mars 2006

Blondeur

Je vais donc parler des blondes donc. Même pas méchamment en plus.

Non en fait, c'est juste qu'il y a quelque jours en ville, j'ai vu un T-shirt (ou n'importe quel nom pour un haut de femme). Et sur celui-ci, il y a marqué « Fière d'être blonde ». Pas méchant, pas insultant.

C'est juste que ça m'a mené vers une réflexion sur les montés des communautarismes un peu partout dans le monde.

Les trucs genre fier d'être breton/Marseillais/Strasbourgeois/black/blanc/beur/FN/guauch/droite/... qui fleurissent plus seulement sur les voitures de beaufs (ou de tordus dans le cas du FN). Bref, on peut peut être voir en cela un retour au sources, les racines, « là d'où l'on vient ». Pourtant je n'en voit pas l'intérêt. Certes je vis dans le présent, peut être même un peu trop pour comprendre le phénomène, mais ce genre de quête de sens ça n'arrive souvent pas à grand chose de plus que celle de TF1. (Mais si : des femmes nues en prime time avec la phrase un peu avant : « la quête du sens ». Pas que ça me choque mais y'a pas de sens à voir là dedans a part celui des affaires)

Je ne dirais pas que c'est dangereux, bien ou mal car des gens bien plus calés que moi (tel que des sociologues, politistes ...) l'ont fait, le font et le feront encore après moi. De plus c'est le genre de paroles qui ont une part de jugement de valeur et de subjectivité inhérente à leur auteur. Qui n'engage donc que lui et qui sont forcément fausse.

Je dirais donc juste (en toute subjectivité mais cette fois assumée et tartinée) que franchement c'est ridicule. Que vouloir aller de l'avant en recherchant dans son passé est inutile. Savoir d'où l'on vient peut être rassurant mais ça ne sert pas à grand chose d'autre.

Et pour en revenir au T-shirt de la fille qui m'a mené à ces 30 secondes de réflexions, je ne crois sincèrement pas qu'elle ait cherché à mené qui que ce soit à une telle pensée. En fait, je ne crois pas qu'elle puisse penser vu que la conversation que j'ai eu avec elle fut très... limitée. (gloussement, accent Alsacien à couper au couteau, QI équivalent à la température d'Helinski le 24 décembre au soir (froid) ). D'autant plus dommage vu qu'il servait en fait à mettre en valeur sa poitrine fort généreuse. Cependant, pas de possibilité de joindre l'utile à l'agréable (la vue certes mais surtout la conversation).

Ce qui m'a amené à cette autre réflexion, moins construite mais bien plus réaliste je crois :

« Cernés pas les cons. Et moi le premier »

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